Né à Tours en 1831, Édouard Avisseau est le fils de Charles-Jean Avisseau. Doué pour le travail de la céramique, il se perfectionne dans le dessin et la peinture dans l’atelier de Julien-Léopold Lobin.
Il reprend l’atelier de son père et en conserve les techniques. Il travaille davantage avec le diocèse.
Ainsi, il réalise deux maîtres-autels, l’un pour la chapelle de la Grande-Bretèche, l’autre pour l’église Saint-Pierre-Ville.
Mais les Avisseau sont passés de mode. En 1890, des travaux de voirie rue Avisseau entraînent la démolition du four de son père. Peu de temps avant sa mort, contraint de vendre l’atelier et la maison familiale, il décède en 1911 dans un total dénuement.